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Châteaux de Versailles et de Saint-Germain-en-Laye, plaines et vallons arborés de l’ancien domaine royal… La ligne de tram T13 traversera des sites et paysages exceptionnels dans des zones classées, en respectant le territoire desservi.
Tout savoir sur les compensations écologiques et forestières La démarche environnementale : éviter, réduire et compenser les impacts Un tracé respectueux du patrimoine historique Une nouvelle ligne qui emprunte des voies existantes
Tram T13 sur l'avenue des Loges à Saint-Germain

Tout savoir sur les compensations écologiques et forestières

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La démarche environnementale : éviter, réduire et compenser les impacts

La démarche visant à éviter, réduire et compenser les impacts environnementaux fait partie des exigences retenues par les porteurs du projet sur l’ensemble des projets d’aménagement qu’ils conduisent. Avec le tram T13, elle prend tout son sens :

  • Éviter – L’utilisation des infrastructures existantes sur la plus grande partie du tracé (15 km sur 18,8) permet d’éviter au mieux les impacts, en préservant la flore, la faune et les habitats naturels protégés.
  • Réduire – Coupes d’arbres en dehors des périodes de reproduction des espèces animales et préservation ou reconstruction de leurs habitats, intervention d’un écologue, protection des arbres existants le long de la plateforme de circulation, modulation des éclairages en station… les impacts du projet sur son environnement naturel seront limités au minimum.
  • Compenser – Le tram T13, ce sont aussi deux mesures phares de compensation écologique et forestière

– Sur le site de Versailles-Matelots comme dans le Bois de la Duchesse à Bonnelles, des aménagements écologiques (mares, diversification des essences végétales…) ont pour objectif de recréer des habitats d’espèces protégées.

Chaque mètre carré de forêt utilisé par le projet est compensé au moins 4 fois sous la forme d’opérations de reboisement. C’est le cas en forêt de Saint-Germain-en-Laye et sur certains tronçons de ligne à Saint-Cyr-l’École ou à Versailles. Dans la forêt de Saint-Germain-en-Laye, pas moins de 30 000 pieds d’arbres ont été plantés à la main sur 17 hectares. Cette vaste opération permet à des parcelles de la forêt de se remettre de la tempête de 1999. Les dernières plantations ont été réalisées par des enfants et habitants des Yvelines, lors de deux ateliers de plantations organisés par le projet du tram T13.

2 ans après cette opération de reboisement, 80 % des arbres plantés ont poussé et sont viables, selon la Direction départementale des territoires. En complément de ce bilan positif, un nouveau programme de plantations est prévu pour les arbres restants.

En parallèle, Île-de-France Mobilités s’engage à réaménager la lisière de la forêt domaniale de Saint-Germain, en partenariat avec l’Office National des forêts. La lisière forestière est un espace de transition avec la ville qui joue un rôle essentiel pour le bon équilibre de la forêt et le développement de la biodiversité.  L’ONF réalise et entretient une lisière dite progressive selon un processus qui s’appelle le réétagement. Le but est d’organiser la lisière sur plusieurs hauteurs de végétation. On y retrouve trois zones principales : une bande de végétation basse composée principalement d’herbe et de ronces, une bande composée d’arbustes et de buissons et une bande boisée composée de petits et grands arbres. Une lisière progressive présente plusieurs atouts notamment d’augmenter significativement la diversité des espèces végétales et animales qu’elle abrite. Elle permet le bon fonctionnement d’un véritable écosystème en offrant des abris et d’importantes ressources alimentaires.

Un tracé respectueux du patrimoine historique

Le cheminement du tram T13 est le fruit d’une concertation continue avec tous les acteurs concernés : les collectivités, les gestionnaires des Châteaux de Saint-Germain-en-Laye et de Versailles, l’Architecte des Bâtiments de France, l’Architecte en chef des monuments historiques et l’Inspecteur des sites.

  • Sur l’avenue des Loges à Saint-Germain-en-Laye, les alignements d’arbres et la perspective royale seront conservés. La plateforme de circulation du tram T13, jalonnée de nouvelles plantations, se fondra dans le paysage. La correspondance souterraine avec le RER A est l’occasion de régénérer une partie des plantations du parc du château.
  • La plaine de Versailles et la perspective du château seront elles aussi pleinement préservées. Les installations seront invisibles depuis le château et le traitement paysager de la ligne mettra en valeur l’ancienne allée royale de Villepreux.
  • Une attention particulière est portée au site de maintenance et de remisage (SMR) de Versailles-Matelots. Son insertion paysagère permettra de le dissimuler, il sera ainsi invisible depuis le Château de Versailles : un merlon paysager et planté sera aménagé, les bâtiments seront habillés de façades boisées et le toit sera végétalisé.

Une nouvelle ligne qui emprunte des voies existantes

Le tram T13 s’articule autour d’une ligne existante : la Grande Ceinture Ouest (GCO). Le tram circulera aussi bien sur le réseau ferré national qu’en ville. Sur la Grande Ceinture Ouest, le tram pourra adopter une vitesse plus importante, ce qui permettra de diminuer les temps de trajet.
En ville, le tram s’intégrera à son environnement : les voies seront insérées dans la chaussée et la traversée piétonne sera sécurisée sur des secteurs définis. Des carrefours à feux seront créés pour le croisement avec les véhicules.

Les infrastructures de la GCO font l’objet de travaux d’adaptation et de réaménagement pour accueillir le futur tramway. Ainsi, cinq gares de la GCO sont réaménagées en stations : Noisy-le-Roi, Saint-Nom-la-Bretèche – Forêt de Marly, Mareil-Marly, Fourqueux – Bel Air, Lisière Pereire.

Anciennes gares ou nouvelles stations, chaque arrêt de la ligne doit s’intégrer harmonieusement dans l’environnement local. Pour que les rames soient accessibles à tous et que les stations s’adaptent à l’arrivée du futur tram, les quais sont abaissés à 32 cm. Ils sont réduits à 42 mètres, soit la longueur d’une rame.

Les anciens bâtiments voyageurs de la GCO sont utilisés pour de nouveaux usages : à Fourqueux – Bel-Air, ils accueilleront de nouvelles activités commerciales. À Saint-Germain-en-Laye, un espace de coworking est déjà mis à la disposition des voyageurs ! Des réflexions sont en cours à Noisy-le-Roi.